En 2025, la pénurie de main-d’œuvre en construction reste un défi majeur. Selon la Commission de la construction du Québec (CCQ), l’industrie devra attirer 16 000 nouveaux travailleurs par an d’ici 2029 pour compenser les départs et soutenir la croissance. Mais la réalité est simple: les ressources disponibles ne suffisent pas à répondre à la demande.
Pour les entrepreneurs, cela signifie gérer davantage de projets avec moins de travailleurs. Dans ce contexte, la clé n’est pas seulement de recruter, mais surtout d’optimiser la planification afin de maximiser l’efficacité de chaque heure travaillée et de chaque équipe mobilisée.
Avec moins de travailleurs disponibles, les risques se multiplient:
Sans une planification rigoureuse, la pénurie se transforme vite en cercle vicieux: des équipes surmenées décrochent, ce qui crée encore plus de pression sur ceux qui restent.
Pour un autre angle sur ce sujet, découvrez aussi notre article sur la rétention des employés en construction.
Avec moins de ressources, chaque choix stratégique compte. Il devient essentiel d’évaluer les projets non seulement en fonction de leur volume, mais aussi de leur rentabilité et de leur faisabilité avec les équipes disponibles. Prioriser les contrats à plus forte valeur et ajuster les délais de ceux qui peuvent attendre permet d’éviter la dispersion et les pertes d’efficacité.
La disponibilité ne suffit pas: ce sont les compétences précises qui font la différence. Affecter un opérateur de machinerie lourde à une tâche qui ne correspond pas à son expertise entraîne des pertes de productivité. Une planification intelligente prend en compte les profils, l’expérience et la complémentarité des équipes pour maximiser la valeur de chaque ressource mobilisée.
Météo défavorable, retards d’approvisionnement, absences imprévues… ces aléas ne peuvent pas être éliminés, mais ils peuvent être anticipés. Une planification efficace intègre des scénarios alternatifs et prévoit des marges de manœuvre. Cela permet d’ajuster rapidement sans déstabiliser l’ensemble du chantier.
La planification ne doit plus être figée sur un tableur au lancement du projet. Elle doit vivre et évoluer avec la réalité du terrain. Le suivi en continu, nourri par des données remontées du chantier, permet d’identifier les écarts dès leur apparition et de réagir immédiatement, avant que les problèmes ne s’aggravent.
Là où la technologie prend toute son importance, c’est dans sa capacité à amplifier les leviers humains et organisationnels. L’intelligence artificielle ne remplace pas l’expérience des équipes: elle l’enrichit en donnant de la visibilité, en anticipant les risques et en aidant à prendre de meilleures décisions.
Traditionnellement, un gestionnaire de projet doit attendre les rapports hebdomadaires pour savoir si le chantier avance comme prévu. Avec l’IA, les données du terrain (heures, avancement, incidents) sont croisées automatiquement avec les prévisions. Cela offre une vision claire, instantanée, et permet d’intervenir avant que les écarts ne deviennent critiques.
Chaque chantier laisse derrière lui un historique riche: performances des équipes, efficacité des équipements, délais réels par rapport aux prévisions. L’IA analyse ces données et recommande les meilleures affectations. Par exemple, elle peut révéler qu’une équipe excelle sur les projets de voirie mais est moins performante sur les fondations, ou qu’une machine spécifique offre un rendement supérieur dans certaines conditions.
Souvent, l’estimé (le budget prévisionnel établi avant le chantier) et l’exécution (ce qui se passe réellement sur le terrain) fonctionnent comme deux mondes séparés. Résultat: des écarts coûteux, des données perdues en chemin et une perte de visibilité pour les gestionnaires de projet.
Un estimé connecté change complètement la donne. Le budget initial ne reste pas figé dans un fichier Excel: il devient une base vivante, intégrée directement dans les outils de planification et de suivi. Les coûts prévus et les heures planifiées sont comparés en continu avec le réel. Les écarts apparaissent immédiatement, et chaque chantier alimente les estimés futurs, qui deviennent de plus en plus précis
C’est exactement ce que nous proposons chez Civalgo avec notre intégration à Solutions TPL. Concrètement, un estimé détaillé créé dans TPL peut être transféré directement dans Civalgo: pas de ressaisie, pas de pertes d’information, pas d’incohérence. Dès le lancement, les équipes disposent d’une base claire et fiable pour planifier, suivre et ajuster.
Chaque projet devient alors une boucle d’amélioration continue: les données du terrain enrichissent les prochains estimés, qui gagnent en justesse et protègent les marges dès la soumission.
📌 Pour découvrir en détail cette approche, consultez notre article dédié: Estimé intelligent: la clé pour maximiser la rentabilité de vos chantiers.
Enfin, l’IA va plus loin en identifiant les schémas récurrents: dépassements de coûts fréquents sur certains types de tâches, retards liés à des conditions météo ou sous-performance récurrente d’un équipement. Ces insights permettent de passer d’une gestion réactive à une gestion proactive, en ajustant la planification avant que les problèmes ne surviennent.
Pour aller plus loin, téléchargez notre eBook gratuit “IAI en construction: le réel impact sur vos projets” et découvrez en détail comment l’IA devient un véritable levier de rentabilité.
Résultat: une planification plus réaliste, des marges mieux protégées et une utilisation optimale de chaque ressource disponible.
En 2025, la rareté de main-d’œuvre oblige les entreprises de construction à repenser leur organisation. Ceux qui réussiront ne seront pas ceux qui auront toujours plus de bras, mais ceux qui sauront optimiser chaque ressource disponible, notamment grâce à l’IA.
Une planification fine, appuyée par des données fiables et des outils intelligents, devient la meilleure assurance pour livrer dans les délais et protéger les marges.
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